Physiothérapeute diplômée depuis 1998, j’ai tout d’abord orienté ma pratique en milieu hospitalier vers la prise en charge de patients touchés par des affections neurologiques. Pour ce faire, j’ai suivi des cours post-gradués spécialisés selon Bobath et j’ai obtenu également un certificat post-gradué en neuroréhabilitation.

N’étant pas prête à me spécialiser uniquement dans le seul domaine de la neurologie, j’ai alors saisi l’opportunité qui m’était donnée de suivre la formation des chaînes musculaires selon Busquet.

Cette méthode m’a permis d’élargir mes prises en charge et surtout ouvert l’esprit sur une nouvelle dimension : la globalité. C’est-à-dire sur le fait que pour traiter  une dysfonction, une douleur, il ne suffit pas de travailler de façon très locale et analytique une partie du corps mais qu’il est essentiel d’ouvrir son regard, d’élargir son bilan et de prendre en compte tout le corps du patient. L’origine du problème n’est pas forcément là où on l’attend et elle est souvent multifactorielle.

Après douze années passées en milieu hospitalier, j'ai travaillé pendant quatre ans dans un cabinet avant de me lancer en tant qu'indépendante.

Mon expérience en  cabinet m'a permis de mettre en pratique et d'appronfondir les formations que j'avais suivies auparavant soit les chaînes musculaires selon Busquet, les triggers points et la thérapie manuelle (Maitland). J’ai aussi eu l'occasion de travailler avec des enfants et des adolescents afin de corriger des troubles de la posture tels que des scolioses ou cyphoses.

C’est une intuition qui m’a ensuite amenée vers la fasciathérapie (MDB). Il me manquait quelque chose, j’étais trop interventionniste, il me fallait adoucir ma pratique et plus impliquer le patient. Cette méthode m’a permis d’aborder une nouvelle dimension qui est celle de la personne. Je ne traite plus seulement un corps mais une personne avec toute son histoire, là ou elle en est physiquement et psychiquement.